Laurent Valdès est artiste et vidéaste. Diplômé des Beaux-Arts de Genève en cinéma, il complète sa formation par un master en arts visuels à l’actuelle HEAD quelques années plus tard. Sa démarche artistique, liée à l’espace et la narration, est présentée dans le cadre de performances, d’installations, de mises en scène ainsi que par le livre. Il mène également un travail de recherche sur les mémoires de «l’habiter» dans lequel il questionne toutes les traces, aussi bien matérielles que littéraires ou audiovisuelles, questionnements qu’il applique à Hong Kong et au Japon où il a séjourné à plusieurs reprises. Parallèlement, de 2008 à 2018, il a mené une activité éditoriale au sein des éditions A•Type qu’il a co-fondées, puis depuis 2021 avec Alexandre Chollier dans le cadre du projet Permacriture.

Il travaille également en tant que vidéaste et scénographe pour les arts vivants et collabore régulièrement avec des metteurs en scène (Andrea Novicov, Eric Devanthéry, Anne Bisang, Christian Geoffreoy-Schlittler, Jean Jourdheuil, Marie Fourquet...), des chorégraphes (Marion Baeriswyl & D.C.P, Rudi van der Merve, József Trefeli, Pascal Gravat, Maud Liardon...) et des musiciens comme Andrès Garcia, Marie Schwab, Dog Almond ou Dennis Wong. Dans ses travaux récents, on notera notamment Fertilité ou le chant des mains, un film co-réalisé avec Marc Breviglieri et Olga Kokcharova ou l’installation vidéo Pan-Tropique co-réalisée avec Marion Baeriswyl et D.C.P.

Kokoro No Oku Soko s’inscrit dans une série de projets et recherches passées et à venir : Persistent Shadow (Halle Nord, 2016), All We Leave is A Memory (Milkshake Agency, 2016), Riniamento (Milkshake Agency, 2019), Mitholzwege (2020- ) et Surfacing (2023 - ).